Quand j arrive dans un pays, j aime lire un bouquin qui traite de l histoire ou de la culture de celui-ci. En arrivant au Cambodge, certaines personnes m avaient conseillee de lire "D abord ils ont tue mon pere"' . J ai vraiment ete emue par le recit de cette petite fille qui raconte, a travers ses mots, sa vision ce qui s est passe entre 1975 et 1979. Elle nous explique l’horreur du travail forcé dans les champs, le quotidien des famille et la misère qui s’est abattue sur son pays.  On a tous entendu parle du genocide des Khmers rouges, de Pol Pot.... mais en fait je me suis appercue que je ne connais pas tant que ca cette histoire.

A Phmom Penh, j ai pu visiter la prison S21 et les killing fields. Cette terrifiante prison etait un en fait un ancien lycee ou d affreuses tortures etient subies pour les opposants au regimes des Khmers rouge.



Regle de la prison S21. Ca donne un appercu...



 Lors de notre visite, nous passons par les salles de tortures, ou des taches de sang sont toujours incrustes dans les murs... Il y a aussi 2/3 pieces ou sont affichees les portraits des personnes passees par la prison S21. Ca fait un peu froid dans le dos de voir ses visages, ses yeux qui ont l air si terrorises. Sous les Khmers rouges, personne n etait epargne : femmes, enfants, bebe (tues contre des arbres) diplomate, toutes personnes consideres comme intellectuels, quelques etrangers...

Nous nous sommes rendus egalement aux killing fields (camp d extermination). J y apprends que les bourreaux avaient ordre de ne pas utiliser de balles et qu’ils tuaient donc les prisonniers ou opposants avec des pioches, ou des marteaux... Je passe egalement devant « l’arbre à tuer », le tronc de l’arbre servant à fracasser les cranes des bébés...

Arbre a tuer

Ce qui est dur ce n est pas tant le musee en lui meme, mais c est de se mettre face a face a ce genocide barbaire qui a fait 2 ou 3  millions de morts (soit 1/7 de la population ) et surtout surtout de se dire qu en fait c etait hier... c etait il y a seulement 35 ans. Comme dirait Mireille, il ne faut surtout pas oublier pour eviter que ca ne se reproduise ....